Un ménage français sur cinq change au moins une fois de logement sur une période de 5 à 6 ans. En 2019 plus d’un million de résidences principales ont changé de propriétaire. La mobilité résidentielle concerne une très grande partie de la population française. Et si elle était un levier majeur pour préserver notre santé ?
Lorsque nous choisissons un logement, les diagnostics immobiliers obligatoires nous informent sur la présence de plomb, d’amiante ou de radon, ainsi que sur d’éventuels risques électriques ou gaziers. Ce faisant, ils nous protègent contre des maladies (saturnisme, cancers…) et des accidents graves.
Un choix pour notre santé
Mais le choix de notre logement a une influence beaucoup plus vaste sur l’ensemble de notre santé physique, psychologique et sociale. Notre santé physique est grandement dépendante de la qualité de l’air que nous respirons, or, « 10% des logements comportent des concentrations très élevées pour plusieurs polluants simultanément ». Nous pouvons également être soumis à des bruits venant de l’extérieur ou du voisinage, responsables de fortes conséquences psychologiques et physiologiques. Enfin, notre psychisme sera aussi influencé par la luminosité, la vue ou encore la possibilité d’avoir accès à l’extérieur.
Au-delà du logement, notre cadre de vie
Notre logement s’inscrit dans un territoire, un quartier, une commune, qui ont aussi des conséquences majeures sur notre santé. La qualité de l’air extérieur, notamment, est très variable d’un territoire à l’autre. S’il est possible d’aller déposer ses enfants à l’école ou d’aller à la boulangerie à pied ou en vélo, notre santé y gagne fortement !
On le voit, le choix d’un lieu de vie est une décision majeure pour notre santé. Pour que ce choix soit fait en conscience, il est indispensable d’avoir accès à une information exhaustive, fiable et claire. C’est ce à quoi nous nous employons.